Publié dans Société

Nouvelles séries au baccalauréat - Plus de la moitié des candidats recalés !

Publié le jeudi, 09 septembre 2021

La particularité de l’examen du baccalauréat session 2021 a été l’intégration de deux nouvelles séries qui sont « OSE » ou Organisation-Société-Economie et « L » ou Littéraire. Et les résultats ont révélé que plus de la moitié des candidats qui s’y sont inscrits ont été recalés. Un taux de réussite général de 40,34 % a été enregistré pour la série OSE, tandis que 45,85 % des candidats ont obtenu le diplôme du bacc dans la série L.

Seule la Province de Tuléar a enregistré le taux d’admission le plus élevé en série OSE (58 %) si Antananarivo recense plus de nouveaux bacheliers dans la série L avec un taux de 61.07 %. « A Toamasina, pour les nouvelles séries dont L (47,4 %) et OSE (35 %), le taux de réussite est également satisfaisant. Cela signifie que les candidats ont bien assimilé les tenants et aboutissants de ces nouvelles séries. A cet effet, ils auront plus de chance de réussir au concours d'entrée à l’université, et ce, avec les nouvelles filières qui leur seront proposées », a avancé le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Sur les 195 497 candidats inscrits, 109 028 nouveaux bacheliers sont recensés dans tout Madagascar, notamment à Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina, Mahajanga, Antsiranana et Tuléar, ce qui équivaut à un taux de réussite de 55,77 %. Par rapport à l’année dernière, ce chiffre a connu une légère hausse de 5 %. Mieux encore, le nombre de candidats admis avec mention « Très bien », « Bien » et « Assez bien » a augmenté considérablement. Rappelons que le taux de réussite dans la session 2020 était de 49,62 % pour le baccalauréat de l’Enseignement général et 64,26 % pour celui de l’Enseignement technique et professionnel. Pour toutes séries confondues, on a enregistré un taux d’admission de 50,77 %. « L’état d’urgence sanitaire ayant occasionné des restrictions n’ont pas vraiment perturbé l’année scolaire 2020-2021. Les élèves ainsi que les enseignants ont disposé plus de temps pour terminer les programmes scolaires et effectuer les révisions », a confirmé un professeur auprès d’un lycée public dans la Capitale.

Particulièrement, dans la Province d’Antananarivo, une hausse de 7,71 % du taux de réussite a été enregistrée. Si en 2020, ce taux était de  50,77 % dans la Capitale, toutes séries confondues, cette fois-ci il est de 58,48 %. Sur les 79 066 candidats inscrits, 46 235 ont obtenu leur premier diplôme universitaire. Les résultats généraux affichent 58.02 % de réussite pour le baccalauréat de l’enseignement général et 64,50 % pour le bacc technique.

K.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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